Les organisations ont été confrontées à des incertitudes financières pendant la pandémie, ce qui a entraîné un énorme besoin de contrôleurs. Et cette demande de contrôleurs se poursuit : en 2022, le nombre de postes vacants de contrôleurs a augmenté de 54 % par rapport à l'année précédente.
En même temps, les employeurs risquent de perdre du temps et de l'argent en raison de la confusion qui règne autour du contenu du poste de "contrôleur". C'est ce qu'affirme Christophe Paquay, senior manager chez Robert Walters. Il explique ce que les organisations peuvent faire pour attirer et retenir les contrôleurs.
De nombreuses organisations ont réalisé au cours de la pandémie qu'elles ne maîtrisaient pas suffisamment les chiffres financiers et les risques potentiels auxquels elles étaient confrontées. De meilleures informations de contrôle et l'optimisation des processus peuvent offrir plus de prise, poussant ces deux sujets de plus en plus hauts sur la liste des priorités des chefs d'entreprise. "Il y avait déjà un besoin de plus d'informations de contrôle et de processus plus stricts, mais cette tendance a été accélérée par Covid-19", dit Christophe. "En effet, une bonne couverture des risques rend votre organisation plus agile, ce qui s'est avéré essentiel pendant la pandémie."
La volonté générale de mieux maîtriser les coûts a entraîné une forte demande de contrôleurs. En 2022, le nombre d'offres d'emploi pour ce groupe de professionnels a augmenté de 54 % par rapport à l'année précédente (source : Jobfeed). Les organisations recherchent principalement des contrôleurs de gestion et des contrôleurs financiers capables d'assumer des tâches de contrôle de gestion. En effet, les organisations ont de plus en plus besoin de contrôleurs capables non seulement de distiller les chiffres, mais aussi de les interpréter et de préparer des conseils ciblés pour le conseil d'administration. "De cette manière, les contrôleurs peuvent aider activement l'organisation à couvrir les risques futurs", explique Christophe.
Dans le même temps, les organisations ont du mal à attirer et à retenir les contrôleurs. Cela n'est pas seulement dû à la tension généralisée sur le marché du travail, observe Christophe. "Les responsables du recrutement disent souvent qu'ils recherchent un contrôleur, mais ils ne savent pas toujours exactement ce que la personne doit être capable de faire dans le contexte actuel de l'organisation." Ainsi, il arrive fréquemment qu'une organisation soit encore en train de se diriger vers le "contrôle" et qu'elle ait besoin d'un contrôleur expérimenté pour y parvenir. Il peut alors arriver que le contrôleur sélectionné se voie confier des tâches et des responsabilités différentes de celles prévues.
En ce qui concerne les contrôleurs financiers, les attentes ne sont pas toujours claires non plus. "Les contrôleurs financiers ne sont plus seulement préoccupés par les chiffres ; aujourd'hui, on attend d'eux qu'ils assument également un rôle de conseil vis-à-vis de l'organisation", explique Christophe.
Mais tout le monde est loin d'être conscient de cet élargissement des tâches, ce qui peut entraîner une confusion entre l'organisation et le candidat sur le contenu exact du poste. Cette mauvaise communication peut amener l'organisation à investir beaucoup de temps et d'argent dans des contrôleurs qui repartent après quelques mois, car le contenu du poste s'avère différent de ce qui était prévu.
Les contrôleurs sont très demandés, et ils le savent. "Ils sont critiques et peuvent avoir des exigences élevées en termes de salaire et de conditions de travail", explique Christophe. "J'essaie d'identifier autant que possible avec les responsables du recrutement ce qu'ils attendent exactement d'un contrôleur, ce qui facilite la recherche du bon candidat. Le problème est que le terme "contrôleur" peut être interprété de nombreuses façons, et peut donc être rempli de nombreuses façons par les candidats."
Christophe conseille ses clients d'établir clairement sur papier ce que fera exactement le contrôleur prévu. "Menez des entretiens internes avec des employés occupant des postes similaires et faites des recherches approfondies sur les attentes. La probabilité d'une correspondance est alors beaucoup plus élevée, et avec elle, la chance que le nouvel employé reste avec vous."
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