Les jeunes professionnels ont le vent dans les voiles
Diplômé et prêt à décoller ... ou n'est-ce pas si facile après tout ? La période post-covid, l'inflation élevée et le contexte socio-économique mondial turbulent affectent-ils la manière dont les jeunes diplômés vivent leurs premiers pas sur le marché du travail ?
Robert Walters a récemment mené une étude auprès de jeunes professionnels ayant 1 à 3 années d'expérience, en les interrogeant sur leurs expériences en tant que juniors sur le marché du travail.
Premier emploi
En ce qui concerne la recherche d'un premier emploi, les jeunes diplômés n'ont pas grand-chose de négatif à dire. Selon la récente enquête de Robert Walters, 73 % des personnes interrogées ont trouvé leur premier emploi dans les trois mois suivant l'obtention de leur diplôme. Pas moins de 47 % ont même réussi à signer un contrat avant d'avoir effectivement complété leurs études.
Parallèlement à ces chiffres, 54 % des personnes interrogées ont indiqué que la recherche de leur premier emploi s'était déroulée sans problème. En revanche, près d'un quart des jeunes travailleurs ont néanmoins constaté que la plupart des emplois auxquels ils postulaient exigeaient un certain niveau d'expérience.
"Malgré une prudence accrue de la part des organisations, il y a toujours une pénurie évidente de talents dans diverses spécialités - pensez aux profils comptables ou financiers, par exemple", déclare Jens Spittael, Associate Director chez Robert Walters. Les employeurs reconnaissent que les jeunes talents peuvent contribuer à combler cette pénurie, à condition que les efforts nécessaires soient déployés en termes de formation et de développement et qu'une solide politique de rétention soit mise en place. En particulier, les étudiants qui ont déjà acquis une expérience professionnelle pertinente pendant leurs études grâce à un job d'étudiant ont un avantage et une bonne chance d'obtenir une offre d'emploi concrète avant même d'avoir obtenu leur diplôme."
La confiance dans l'avenir
Les jeunes professionnels semblent avoir une bonne dose de confiance en eux : 78 % d'entre eux estiment que leur formation les a bien préparés à entrer sur le marché du travail. Ils voient également l'avenir en rose. Sur l'ensemble des personnes interrogées, 82 % estiment que le marché du travail sera favorable au cours des 12 prochains mois et que les possibilités d'emploi seront nombreuses, voire très nombreuses. Les jeunes employés sont donc beaucoup plus optimistes que leurs collègues plus âgés : lorsque nous posons la question aux employés de toutes les catégories d'âge, seuls 51 % d'entre eux affichent les mêmes perspectives positives pour l'année à venir.
Nous remarquons une tendance intéressante parmi la jeune génération de salariés dans la manière dont ils choisissent leur emploi.
Jens : "Bien plus que les générations précédentes, ils mettent l'accent sur le plaisir au travail, les valeurs sociales de l'organisation, ainsi que sur le bien-être et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée."
Au-delà des frontières nationales
Chez nos voisins français, on observe un sentiment similaire : 70 % des jeunes professionnels y voient leur avenir professionnel de manière positive. Ce sentiment est renforcé par leur formation, dont 73 % estiment qu'elle leur a permis d'entrer sur le marché du travail en toute confiance. Cette confiance s'explique aussi par le fait que la majorité (66 %) a trouvé son premier emploi avant la fin de ses études ou dans les trois mois qui ont suivi.
Par contre, lorsque l'on traverse la Manche et que l'on examine les chiffres britanniques, la situation est tout autre. Pour la moitié des jeunes diplômés, la recherche d'un premier emploi prend au moins six mois. 72 % des diplômés interrogés au Royaume-Uni estiment que leur diplôme n'offre pas d'avantage sur le marché du travail et 45 % disent qu'ils n'ont pas acquis les bonnes compétences au cours de leurs études.
"Les difficultés que rencontrent actuellement de nombreux étudiants au Royaume-Uni sont dues à un ensemble de facteurs : une baisse du nombre d'offres d'emploi, des salaires qui ne correspondent pas au coût de la vie et la disponibilité de talents internationaux à distance sont autant de points qui jouent certainement un rôle dans le sentiment des jeunes professionnels - et dont les étudiants belges souffrent actuellement beaucoup moins", conclut Jens.
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Jens Spittael-Speeckaert
Associate Director | Robert WaltersT: +32 497 02 62 73
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